https://www.europarl.europa.eu/news/en/press-room/20210621IPR06637/eu-countries-should-ensure-universal-access-to-sexual-and-reproductive-health
Avec 378 voix pour, 255 contre et 42 abstentions, la plénière déclare que le droit à la santé, en particulier les droits à la santé sexuelle et reproductive (DSSR), est un pilier fondamental des droits des femmes et de l’égalité des sexes qui ne peuvent en aucun cas être affaiblis ou effacés. Elle invite donc les pays de l’UE à veiller à ce que les femmes aient accès à des services de santé sexuelle et génésique de haute qualité, complets et accessibles, et à supprimer tous les obstacles qui les empêchent d’y avoir recours.
Accès à l’avortement, à la contraception et à l’éducation sexuelle
Les députés soulignent que certains États membres ont encore des lois très restrictives interdisant l’avortement sauf dans des circonstances strictement définies, ce qui oblige les femmes à recourir à des avortements clandestins ou à mener leur grossesse à terme contre leur gré, ce qui constitue une violation de leurs droits fondamentaux. Ils demandent instamment à tous les États membres d’assurer l’accès universel à un avortement sûr et légal, et de garantir que l’avortement sur demande est légal en début de la grossesse, et au-delà si la santé de la personne enceinte est en danger.
Les députés regrettent que certains États membres autorisent des médecins, voire des institutions médicales entières, à refuser la fourniture de services de santé en raison de la clause dite de conscience. Cela conduit au refus de soins liés à l’avortement pour des raisons de religion ou de conscience et met la vie des femmes en danger.
En outre, les députés regrettent que l’accès à l’avortement a continué d’être limité pendant la crise du COVID-19, ainsi que les effets de la pandémie sur l’offre et l’accès aux contraceptifs.