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pays dans lesquels les lois sur l’IVG sont relativement permissive et pays d’origine des voyages pour IVG à l’étranger
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Un grand nombre de femmes voyagent en Europe pour accéder à l’interruption volontaire de la grossesse, à l’intérieur ou hors des frontières de leur pays, y compris de ceux où les lois sur l’IVG sont relativement permissive. Ces questions constituent les axes principaux de notre étude qui vise à éclaircir, d’une part, les raisons pour lesquelles les femmes vivant dans des pays d’Europe occidentale ayant des lois sur l’IVG relativement permissives voyagent pour accéder à l’IVG; et, d’autre part, à connaître leurs expériences des barrières à l’accès à l’IVG légale/ sûre, ainsi que de leur voyage. Cela dit, il existe aussi des femmes qui vivent dans des pays de l’Europe du Centre-Est, comme la Slovaquie et l’Hungrie, y pays où les lois sur l’IVG sont très restrictives, comme Malta, la Pologne et l’Irlande, qui voyagent pour accéder à l’IVG. Pour en savoir plus, voir la section Études et résultats de recherche de ce site Internet
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Voyages
On sait qu’un grand nombre d’Européennes voyagent pour une interruption volontaire de grossesse à l’étranger ou à l’intérieur de leur pays de résidence, même celles qui habitent dans des pays où les lois sur l’IVG sont relativement permissives. Ce sont ces questions qui constituent les axes principaux de cette étude sur un phénomène qui reste encore mal compris. Ce projet de recherche s’attache en permanence à déchiffrer les raisons complexes qui poussent ces femmes à voyager pour accéder à l’IVG, à travers l’exploration de leurs expériences de voyage pour obtenir un traitement. Les données collectées chaque année par le ministère de la santé du Royaume-Uni (2017) indiquent que 4 810 interruptions de grossesse ont été pratiquées à des non-résidentes au RU en 2016. À travers notre étude pilote de 2014-2015, nous avons découvert que des femmes provenant de 14 pays ont voyagé au RU pour accéder à une IVG, parmi lesquelles les Italiennes et les Françaises représentent les groupes les plus nombreux (Gerdts et al, 2016). De même, des données provenant des Pays-Bas (Rutgers, 2016) montrent que près de 3 000 femmes ont voyagé dans ce pays pour accéder à une IVG en 2014, principalement en provenance de France, d’Allemagne et de Belgique. Davantage de données quantitatives et qualitatives sont nécessaires pour bien comprendre les expériences des femmes qui voyagent en Europe pour accéder à l’IVG.
En Europe, l’interruption volontaire de la grossesse est autorisée par la loi dans la plupart des pays, mais il existe de nombreuses raisons pour lesquelles les femmes choisissent d’accéder à l’IVG loin de leur lieu de résidence. Sur le plan légal, il existe des barrières à l’accès à l’IVG (IPPF, 2012) qui varient largement en termes de limites d’âge gestationnel, de délais d’attente et de dispositions légales autorisant la procédure. En outre, d’autres barrières à l’accès à l’IVG sûre peuvent créer des stigmates culturels et religieux, ainsi que des pressions sociales qui influent sur l’accès à l’IVG (Pinter, 2002). Dans certains pays ou régions, la formation clinique est limitée ou inadéquate (Lohr, 2008), et l’objection de conscience des médecins réduit encore plus le nombre d’établissements de santé disponibles, en particulier pour les interruptions de grossesse pratiquées au cours du deuxième trimestre (Cook et Dickens, 2006).
En conséquence, une femme peut voyager dans un autre pays ou dans d’autres régions de son pays de résidence pour une multitude de raisons, entre autres :
- Elle a dépassé la limite d’âge gestationnel établie dans son pays de résidence;
- Elle préfère éviter un délai de réflexion obligatoire ;
- Elle souhaite interrompre sa grossesse pour une raison qui n’est pas autorisée par la loi de son pays de résidence;
- Elle craint d’être stigmatisée dans sa communauté ou par des autorités religieuses qui apprendraient qu’elle a accédé à l’IVG ;
- Elle souhaite que le sujet demeure confidentiel pour différents motifs personnels ;
- L’accès à l’IVG lui a été refusé par un établissement de santé local, celui-ci ayant manifesté son objection de conscience à l’égard de cette procédure ;
- Elle n’a pu trouver aucun service de santé compétent en raison de la formation incomplète des médecins.
Il peut exister d’autres raisons pour lesquelles des femmes vivant dans des pays où les lois sur l’IVG sont relativement permissives voyagent loin de leur lieu de résidence pour accéder à l’IVG, et notre recherche vise à éclaircir les mystères qui entourent ces expériences. Conçue à partir des données obtenues jusqu’à ce jour, cette carte montre les grandes tendances de déplacements entre les pays étudiés dans le cadre de notre recherche. La direction de la flèche indique les endroits vers lesquels les femmes voyagent pour accéder à l’IVG. Par exemple, les Italiennes se rendent plutôt en Espagne et au RU, tandis que les Françaises ont tendance à opter pour les Pays-Bas, l’Espagne et le RU.
Sources :
Hehenkamp, L. & Wijsen, C. (2016) Landelijke abortusregistratie 2014, Rutgers.
UK, Department of Health (2017) Report on abortion statistics in England and Wales for 2016.
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Limites d'âge gestationnel
DÉLAI DE RÉFLEXION OBLIGATOIRE
CONSULTATIONS OBLIGATOIRES
OBJECTION DE CONSCIENCE
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Notre mission
Dans un grand nombre de pays européens où la loi sur l’interruption de la grossesse est relativement permissive, les femmes se heurtent, sur le plan légal, à des barrières qui limitent ou rendent difficile l’accès à l’IVG au-delà du premier trimestre de grossesse, ainsi qu’à d’autres barrières – sociales et de procédure – à l’accès à l’IVG, notamment à des délais de réflexion et consultations pre-IVG obligatoires, à un nombre restreint de professionnels de santé disposés et capables de prendre en charge l’IVG, en raison du manque de formation et de l’objection de conscience du personnel médical. Ce projet d’une durée de cinq ans est envisagé comme un travail de recherche innovant, multidisciplinaire et fondé sur une approche à méthodes mixtes qui cherche à comprendre les expériences vécues par les femmes vivant dans des pays où il existe des barrières qui limitent ou rendent difficile l’accès à l’IVG.
Nous cherchons notamment à mieux comprendre comment les différents types de barrières affectent les expériences des femmes désirant accéder à des soins d’IVG et l’IVG en soi, et comment ces barrières contribuent à retarder l’âge gestationnel pour interrompre la grossesse, exposant ainsi les femmes à un plus grand risque de complications. Nous cherchons également à déterminer si la stigmatisation de l’IVG au sein des communautés de femmes, y compris les établissements de santé sexuelle et reproductive à l’échelle locale, affecte leur expérience et leurs décisions concernant l’IVG, en nous centrant plus particulièrement sur leur décision d’entreprendre un voyage loin de leur lieu de résidence. Nous étudierons les expériences de :
- Femmes voyageant au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Espagne, en provenance d’autres pays – l’étude se centrera plus particulièrement sur les femmes qui voyagent depuis la France, l’Allemagne, la Belgique et l’Italie – pour accéder à l’IVG ;
- Femmes voyageant à l’intérieur des frontières de leur pays de résidence en Italie, en France et en Espagne – pour accéder à l’IVG.
Cette recherche apportera des preuves empiriques dans un domaine où il existe peu de données, et donnera un aperçu des barrières légales, sociales et de procédure auxquelles les femmes doivent faire face dans leur pays, ainsi que de leurs expériences de voyage pour accéder à l’IVG.
Pour plus d’information à ce sujet, voir références bibliographiques dans la section Études et résultats de recherche de ce site Internet.
Nos objectifs
1
Étudier l’impact des barrières légales, sociales et de procédure à l’accès à l’IVG (limites d’âge gestationnel, délais de réflexion et consultations pre-IVG obligatoires, et objection de conscience) sur les choix des femmes en matière d’interruption de grossesse (IVG légale ou illégale, dans leur pays ou à l’étranger), ainsi que sur leur expérience de l’IVG ;
2
Évaluer si ces barrières retardent, et de quelle manière, les décisions des femmes d’interrompre leur grossesse, augmentant ainsi les risques pour leur santé reproductive ;
3
Déterminer si la stigmatisation de l’IVG au sein des communautés locales de femmes, voire dans les établissements de santé sexuelle et reproductive à l’échelle locale, affecte ou pas leur expérience de l’IVG et leur décision d’entreprendre un voyage pour IVG ;
4
Examiner et comparer la façon dont des femmes de nationalités, âges et milieux sociaux/culturels différents affrontent et défient les lois sur l’interruption de la grossesse, et leurs expériences avec les barrières à l’accès à l’IVG dans leurs pays de résidence, ainsi que leur vision d’elles-mêmes, les lois sur l’IVG en vigueur dans leur pays de résidence et le processus d’interruption de grossesse ;
5
Comparer les expériences des femmes qui rencontrent des barrières à l’accès à l’IVG et qui voyagent à l’étranger pour accéder à l’IVG, en provenance de pays où les lois sur l’interruption de la grossesse sont relativement permissives et de pays où celles-ci sont très restrictives (Irlande).
Pourquoi
Il n’y a pas d’études qualitatives ou mixtes qui aient analysé les raisons pour lesquelles les femmes provenant de pays avec des lois sur l’interruption de grossesse relativement permissives, comme l’Italie ou la France, voyagent loin de leur région de résidence, y compris à l’étranger, pour réaliser une interruption de grossesse, et quelles sont les expériences des femmes qui rencontrent des barrières pour accéder à l’IVG avec celle-ci et avec le voyage.
La plupart des études existantes qui sont centrées sur les voyages pour IVG à l’étranger examinent les expériences des femmes qui habitent dans des pays où l’accès à l’IVG est extrêmement restrictif. D’autres études examinent les expériences des femmes qui cherchent à accéder illégalement à l’IVG dans ces mêmes pays (pour en savoir plus, voir les références bibliographiques sur ces questions dans la section Études et résultats de recherche de ce site Internet).
À l’heure actuelle, les lois sur l’interruption de la grossesse sont très restrictives seulement dans quelques pays européens, comme l’Irlande, la Pologne et Malta. Dans la plupart des pays européens, la loi autorise l’interruption de la grossesse au cours du premier trimestre de gestation, période pendant laquelle la plupart des IVG sont pratiquées, sans restriction spécifique concernant les raisons pour lesquelles les femmes souhaitent interrompre leur grossesse. Généralement, les IVG pratiquées au-delà du premier trimestre sont autorisées seulement dans les cas où la vie de la femme est en danger ou que le fœtus ou la femme présentent de graves problèmes de santé.
L’impact des barrières légales, sociales et de procédure à l’accès à l’IVG dans les pays où les lois sur l’interruption de la grossesse sont relativement permissives n’a pas encore été étudié par les sciences sociales en Europe. Le Conseil de l’Europe et l’OMS ont souligné que l’objection de conscience peut être (et ne devrait pas être) une barrière à l’accès à l’IVG légale et sûre, notamment pour les femmes vivant dans des zones rurales ou ayant de faibles revenus, et que les délais d’attente pour accéder à l’IVG sûre ne font qu’augmenter les risques pour la santé des femmes. Cependant, il manque des données sur les types spécifiques de barrières auxquelles les femmes doivent faire face dans des pays et contextes sociaux différents, et sur la façon dont différents groupes de femmes (par nationalité, milieu social, âge, etc.) vivent et, éventuellement, défient ces barrières.
L’impact du projet
Les résultats de cette étude fourniront de nouvelles données, actualisées, sur l’impact des barrières à l’accès à l’IVG dans des pays où les lois sur l’IVG sont relativement permissives, en se centrant plus particulièrement sur les déplacements pour IVG à l’intérieur des pays ou à l’étranger. Les résultats de cette étude seront présentés et discutés avec des chercheurs universitaires, des professionnels de santé et des décideurs politiques, et pourront être utilisés pour améliorer l’accès à l’IVG sûre dans l’ensemble de l’Europe. Ils seront publiés sur ce site Internet, ainsi que dans des journaux d’anthropologie et de santé publique à comité de lecture; et ils seront également diffusés auprès de services de santé sexuelle et reproductive, de décideurs politiques et d’ONG.
Trois ateliers seront organisés au cours des deux dernières années du projet afin de contribuer au débat international sur les droits et l’accès à l’IVG en Europe. Par ailleurs, un prototype d’application Web sera également créé à la fin du projet afin de faciliter aux femmes l’accès à des informations sur la prise en charge de l’IVG dans leur pays.
Les premiers résultats concernant les barrières à l’accès à l’IVG et les voyages pour IVG à l’étranger seront disponibles en hiver 2018-2019. Les premiers résultats sur les barrières à l’accès à l’IVG et les déplacements pour IVG à l’intérieur des pays analysés par cet étude seront disponibles au printemps 2020.
Notre équipe
Silvia de Zordo
Chercheuse principale
. . .
Joanna Mishtal
Co-chercheuse et chercheuse expérimentée
. . .
Caitlin Gerdts
Co-chercheuse et chercheuse expérimentée
. . .
Natalia Alonso Rey
Coordinatrice du projet
. . .
Giulia Zanini
Boursière postdoctorale
. . .
Giulia Colavolpe Severi
Assistante de recherche en Espagne
. . .
Ann-Kathrin Ziegler
Assistante de recherche aux Pays-Bas
. . .
Lieta Vivaldi
Assistant de recherche au Royaume-Uni
. . .
Irene Capelli
. . .
Laura Rahm
. . .
Anastasia Martino
. . .
David Palma
analyste quantitatif
. . .
Comment
Cette étude a une approche à méthodes mixtes qui collecte des données qualitatives et quantitatives auprès de femmes désirant accéder à une IVG dans leur pays de résidence ou à l’étranger. Les données quantitatives sont obtenues à travers un questionnaire, tandis que les données qualitatives sont collectées à travers des entretiens approfondis (EA). Les données collectées à travers ces deux méthodes visent à :
1
Décrire les caractéristiques des femmes désirant accéder à l’IVG, notamment en rapport avec leurs expériences des barrières qui limitent ou rendent difficile l’accès à l’IVG dans leur pays de résidence;
2
Comprendre si des groupes spécifiques de femmes – classées selon leur nationalité, âge, milieu social, antécédents de santé reproductive, âge gestationnel, etc. – rencontrent des barrières spécifiques à l’accès à l’IVG;
3
Étudier les barrières obligeant les femmes à se déplacer à l’intérieur de leur pays de résidence, voire à l’étranger, pour avoir access à l’IVG;
4
Étudier les barrières qui retardent le plus les femmes dans leur recherche d’une IVG sûre, mettant ainsi en danger leur santé reproductive.
L’échantillon des participantes à l’étude dans différents pays se décompose de la façon suivante:
VOYAGE À L'ÉTRANGER | RU | 200 questionnaires | 50 EA |
---|---|---|---|
Pays-Bas | 200 questionnaires | 50 EA | |
Espagne | 200 questionnaires | 50 EA |
DÉPLACEMENT À L'INTÉRIEUR DU PAYS | Italie | 150 questionnaires | 50 EA |
---|---|---|---|
France | 150 questionnaires | 50 EA | |
Espagne | 150 questionnaires | 50 EA |
Où
BARCELONE-Établissement d’accueil
Ce projet de recherche est coordonné par le Département d’anthropologie de l’Universitat de Barcelona. L’Universitat de Barcelona, l’une des universités les plus reconnues d’Espagne, offre un environnement de recherche riche et stimulant pour la mise en œuvre de ce projet. La coordination de la recherche est prise en charge par le Département d’anthropologie qui œuvre à la promotion de la recherche internationale dans des domaines clés de l’anthropologie pertinents pour le projet, tels que l’anthropologie de la reproduction, les liens de parenté et les études de genre (voir notamment le groupe de recherche GENI). Le projet est mené par une équipe basée à l’Universitat de Barcelona, formée par la Dre Silvia De Zordo (chercheuse principale), la Dre Natalia Alonso Rey (coordinatrice du projet), la Dre Giulia Zanini (boursière postdoctorale), Giulia Colavolpe Severi (doctorante, assistante de recherche) et Ann-Kathrin Ziegler (Master, assistante de recherche).
BRUXELLES : Bailleur de fonds (ERC)
Le Conseil européen de la recherche (European Research Council en anglais) finance, soutient et rétribue la recherche scientifique innovante fondée sur une approche ascendante en Europe.
Le Conseil européen de la recherche finance et rétribue la recherche de haute qualité en Europe dans tous les domaines. Il œuvre à la promotion de la recherche scientifique innovante fondée sur une approche ascendante, qui permet aux scientifiques de développer des idées innovantes.
Les subventions accordées par le ERC sont destinées à financer des projets menés par des scientifiques possédant des niveaux différents d’ expérience et travaillant en Europe en raison de leur excellence scientifique. Le ERC complète aussi d’autres organismes de financement à l’échelle nationale et est le principal bailleur de fonds de l’initiative Horizon 2020.
La mission du ERC n’est pas seulement de financer des opportunités de recherche, mais aussi de façonner le système européen de la recherche.
LONDRES : site d’étude
Giulia Zanini est basée à Londres et est responsable de mener une recherche à méthodes mixtes sur les voyages pour IVG à l’étranger envers l’ Angleterre (RU) sur une période de 12 mois pendant la première et deuxième année du projet.
MADRID et BILBAO, sites d’étude
Giulia Colavolpe Severi est basée à Madrid et à Bilbao, où elle se charge de la recherche à méthodes mixtes sur les déplacements pour IVG réalisés à l’interieur du territoire espagnol, sur une période de 12 mois pendant la première et deuxième année du projet.
AMSTERDAM, site d'étude
Ann-Kathrin Ziegler est basée à Amsterdam et est responsable de la recherche à méthodes mixtes sur les voyages pour IVG à l’étranger envers les Pays-Bas sur une période de 12 mois pendant la première et deuxième année du projet.
Silvia de Zordo
Chercheuse principale
Chercheuse principale : La Dre Silvia de Zordo, anthropologue sociale, chercheuse expérimentée (ERC, Centre Européen de la Recherche – European Research Council en anglais, et Ramón y Cajal) à l’Universitat de Barcelona, est une pionnière de la recherche sur l’interruption volontaire de la grossesse (IVG) et sur l’objection de conscience en Europe, notamment dans des pays où la loi sur l’IVG est relativement libérale, à savoir au Royaume-Uni, en Espagne et en Italie. Elle obtient son doctorat en Anthropologie sociale en 2008 à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, à Paris, avec une thèse sur les politiques de planning familial et la stérilisation féminine au Brésil et continue à travailler sur des thèmes portant sur la santé reproductive des femmes en Amérique Latine et en Europe grâce à des bourses postdoctorales prestigieuses, comme la Charlotte Ellertson à l’Université Columbia et la Marie Curie Fellowship à la Goldsmiths-Université de Londres. Ses sujets de recherche comprennent la contraception, l’interruption volontaire de la grossesse et l’objection de conscience en Amérique latine et en Europe. Outre sa formation en anthropologie sociale et médicale, la Dre De Zordo possède également une solide expérience dans le domaine de la santé publique, qui se reflète dans ses publications sur l’interruption volontaire de la grossesse dans des revues d’anthropologie médicale et de santé publique mondialement connues. Sa publication la plus récente sur la question de l’IVG s’intitule A Fragmented Landscape: Abortion Governance and Protest Logics in Europe, éditée avec Joanna Mishtal et Lorena Anton, et publiée par Berghahn Books en décembre 2016 (http://www.berghahnbooks.com/title/DeZordoFragmented). Silvia De Zordo est pleinement engagée dans ce projet de recherche, qu’elle mène à l’Universitat de Barcelona. Ses principales responsabilités sont les suivantes: superviser les aspects de l’étude couverts par les membres de l’équipe et faire avancer le programme de recherche pour atteindre les objectifs fixés; effectuer des recherches en Espagne et en Italie sur les barrières qui limitent ou rendent difficile l’accès à l’IVG et sur les déplacements pour obtenir une IVG à l’étranger ou à l’intérieur du pays; analyser les données et diffuser les résultats de la recherche pendant toute la durée du projet.
Joanna Mishtal
Co-chercheuse et chercheuse expérimentée
La Dre Joanna Mishtal est professeure associée d’anthropologie à l’Université de Floride Centrale et co-chercheuse de ce projet du Conseil européen de la recherche (ERC – European Research Council en anglais). Elle obtient son doctorat en anthropologie culturelle en 2006 à l’Université du Colorado à Boulder. Entre 2006 et 2008, elle obtient une bourse pour un programme postdoctoral de Charlotte Ellertson au Département Heilbrunn de la Population et de la Santé des familles (Heilbrunn Department of Population and Family Health) de l’Université Columbia, à la Mailman School of Public Health (Mailman School of Public Health), où elle effectue des recherches dans les champs de l’anthropologie médicale et de la santé publique. En 2017, elle occupe le poste de professeure invitée à l’Université de Kent, à la faculté de droit, à Canterbury (Royaume-Uni). Son travail de recherche porte sur les droits et les politiques publiques de santé reproductive, notamment du fait de leur lien avec les politiques publiques en matière d’interruption volontaire de la grossesse. Sur le plan géographique, elle mène son travail de recherche sur le terrain en Europe, plus particulièrement en Pologne, en Irlande, au Royaume-Uni et, à l’échelle de l’Union européenne, à Bruxelles. Ses intérêts théoriques portent sur la gouvernance en matière de sexualité et de reproduction, sur le féminisme et les mouvements de femmes et sur l’économie politique et la démocratisation. Dans le cadre de son travail de recherche sur le projet du ERC en tant que chercheuse expérimentée, la Dre Mishtal apporte principalement son expérience en matière de méthodologie de recherche qualitative et d’analyse comparative de données, ainsi que de diffusion des résultats obtenus au cours des première, quatrième et cinquième années. Elle est l’auteure du livre The Politics of Morality: The Church, the State and Reproductive Rights in Postsocialist Poland, édité par Ohio University Press en 2015. Ce livre a reçu le prix « Adele E. Clarke Book Award » en 2017. Elle est également la coéditrice du volume intitulé A Fragmented Landscape: Abortion Governance and Protest Logics in Europe, édité avec Silvia De Zordo et Lorena Anton, et publié par Berghahn Books en décembre 2016.
Caitlin Gerdts
Co-chercheuse et chercheuse expérimentée
La Dre Caitlin Gerdts, co-chercheuse du projet, est la vice-présidente de l’organisation Ibis Reproductive Health. La Dre Gerdts est une épidémiologiste dont les domaines d’intérêt comprennent les études cliniques et épidémiologiques qui évaluent et documentent les expériences des femmes ayant accédé à une IVG dans ou hors d’un milieu clinique; l’évaluation de l’impact des barrières à l’accès à l’IVG – ou des difficultés à y accéder – sur la santé des femmes et sur leur vie; et la mise à l’épreuve des interventions destinées à améliorer l’accès à l’IVG dans des conditions de sécurité sanitaire. La Dre Gerdts possède une grande expérience en matière de méthodologies de recherche quantitative, de la conception à la mise en œuvre de la recherche, et d’évaluation d’impact et de méthodes d’inférence causale, et est l’auteure et la coauteure de plus de 20 publications académiques dans des journaux à comité de lecture. Elle a obtenu sa licence en biologie humaine à l’Université de Stanford, son master en sciences de la santé (MHS) dans la spécialité Population, famille et santé reproductive à l’École de Santé Publique (School of Public Health) Johns Hopkins Bloomberg, et son doctorat en épidémiologie à l’Université de Californie, à Berkeley. La Dre Gerdts collabore à ce projet à temps partiel en tant que chercheuse expérimentée, et est avant tout responsable de la conception et de l’analyse des composants quantitatifs de cette étude, ainsi que de la diffusion des conclusions et des résultats obtenus au cours des première, deuxième, troisième et quatrième années.
Natalia Alonso Rey
Coordinatrice du projet
Natalia Alonso Rey a obtenu sa licence en Anthropologie sociale et culturelle à l’université de la République (Uruguay) et un master en Migrations et médiation sociale à l’université Rovira i Virgili (URV) à Tarragone (Espagne). Elle vient d’obtenir son doctorat en Anthropologie (à l’URV), sur la question de la migration, la culture matérielle, les identités et la mémoire. Elle fait également partie d’une équipe de recherche dans le domaine de l’anthropologie urbaine et des migrations à l’URV, qui étudie plus particulièrement les expériences d’hommes qui dispensent des soins de longue durée (non seulement dans le contexte professionnel, mais aussi familial), notamment à des personnes âgées. Depuis 2010, elle travaille en tant que chercheuse et assistante administrative dans différents projets au département d’Anthropologie et travail social de l’URV. Depuis mai 2017, elle travaille comme administratrice du projet et ses responsabilités principales sont: la gestion du budget et du site Internet, les traductions et l’organisation du travail de l’équipe (réunions, voyages, participation à des Conférences etc.).
Giulia Zanini
Boursière postdoctorale
La Dre Giulia Zanini est une anthropologue médicale et sociologue spécialisée dans le domaine de la parenté, titulaire d’un doctorat de l’Institut universitaire européen (IUE). Elle a obtenu une bourse postdoctorale dans le cadre du programme Piscopia – Marie Curie à l’université de Padoue (Italie) et a participé au projet (IN)Fercit de l’Université de l’Égée (Grèce). Ses principaux domaines d’intérêt comprennent les liens de famille et de parenté, la médecine reproductive, la religion, le genre, les politiques familiales et de santé, et la citoyenneté. Dans le cadre de ce projet, elle mène une recherche à méthodes mixtes sur les voyages pour IVG à l’étranger vers l’Angleterre (RU), sur une période de 24 mois pendant la première, deuxième et troisième année du projet.
Giulia Colavolpe Severi
Assistante de recherche en Espagne
Giulia Colavolpe Severi est titulaire d’un Master en Anthropologie sociale de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (Paris). Actuellement, elle est inscrite à un programme de doctorat dans cette institution et a été étudiante invitée de doctorat au Chili et en Espagne. Ses principaux domaines d’intérêt sont la technologie médicale, la santé et les droits reproductifs, la génétique, la parenté et le travail ethnographique. Dans le cadre de ce projet, elle mène une recherche à méthodes mixtes sur les déplacements pour IVG sur le territoire espagnol, sur une période de 18 mois pendant la première et deuxième année du projet.
Ann-Kathrin Ziegler
Assistante de recherche aux Pays-Bas
Ann-Kathrin Ziegler est titulaire d’un Master en Sciences sociales obtenu en 2016 à l’université d’Amsterdam, pour laquelle elle a effectué des travaux de recherche ethnographique sur la sexualité et la religion à Yogyakarta (Indonésie). En outre, elle possède une licence en Anthropologie sociale de l’Université Johann Wolfgang Goethe de Francfort (Allemagne) et a mené à terme le Programme interdisciplinaire des études sur les femmes et le genre au centre Cornelia Goethe à Francfort en 2014. Ses principaux domaines d’intérêt comprennent les études sur le genre et la sexualité, et leurs liens avec la religion, ainsi que la santé reproductive et le travail ethnographique de terrain. Dans le cadre de ce projet, elle mène une recherche à méthodes mixtes sur les voyages pour IVG à l’étranger réalisés aux Pays-Bas, sur une période de 18 mois pendant la première et deuxième année du projet.
Lieta Vivaldi
Assistant de recherche au Royaume-Uni
Lieta Vivaldi (PhD) a obtenu son doctorat en sociologie à Goldsmiths, de l’Université de Londres, est titulaire d’une maîtrise en sociologie de la LSE et d’un premier diplôme en droit de l’Université du Chili. Elle a participé à différents projets de recherche sur l’avortement, notamment au Chili et en Amérique latine. Ses principaux intérêts incluent les droits en matière de procréation, les technologies de procréation, la théorie féministe et de genre, l’intersectionnalité et les politiques de santé. Sa contribution au projet a consisté en une collecte de données en Angleterre (Royaume-Uni) sur les voyages d’avortement entre pays.
Irene Capelli
Irene Capelli est titulaire d’un doctorat en anthropologie sociale (Université de Turin). Elle est diplômée en anthropologie médicale (MSc Université Brunel) et en anthropologie sociale et culturelle (MA Université de Bologne). Ses domaines de recherche sont la reproduction et la santé en Afrique du Nord et en Europe ; reproduction, migration et pratiques parentales ; droits sexuels, reproductifs et d’avortement ; santé et inégalités. Elle a mené des recherches ethnographiques approfondies dans différentes régions du Maroc et de l’Italie auprès de services de santé et d’ONG, auprès de praticiens et de femmes. Elle travaille également comme anthropologue professionnelle et consultante. Sa contribution au projet consiste en une recherche à méthodes mixtes sur les voyages domestiques d’avortement en Italie pendant une période de 12 mois au cours des troisièmes et quatrièmes années du projet.
Laura Rahm
Laura Rahm (PhD) est une sociologue et démographe politique spécialisée dans les politiques
en matière d’avortement. Elle a obtenu son doctorat à l’Université Paris Descartes (UPD) et au
Centre de population et développement (CEPED). Ses récentes publications ont paru dans les
revues scientifiques Population and Development Review, Critique Internationale et Men and
Masculinities Journal. Son livre « Gender-Biased Sex Selection in South Korea, India and
Vietnam: Assessing the Influence of Public Policy » (« Sélection prénatale du sexe en Corée du
Sud, en Inde et au Vietnam: une évaluation de l’influence des politiques publiques ») a été publié
par Springer / Palgrave Macmillan en 2019. Laura est également consultante et formatrice dans
le cadre du Programme mondial de prévention de la préférence des fils et de la sélection
prénatale du sexe, financée par l’UE et le FNUAP. Sa contribution au projet consiste en une
recherche en méthodes mixtes en France sur les obstacles à l’avortement légal et aux voyages
domestiques d’avortement pour une période de 24 mois du projet.
Anastasia Martino
Anastasia Martino (PhD) a obtenu son doctorat en anthropologie culturelle et ethnologie à l’Université de Milan-Bicocca. Au Mexique, elle a mené un travail ethnographique approfondi sur les politiques de planification familiale et les expériences des femmes en matière de grossesse et d’avortement (illégaux dans le pays), dans les hôpitaux et dans des espaces gérés par des mouvements anti-avortement ainsi que des mouvements pro-choix.
Elle est titulaire d’un Master en anthropologie médicale de l’Université de Rome – La Sapienza.
Ses domaines d’intérêt principaux sont la santé publique et les politiques institutionnelles relatives aux droits à la santé, aux droits sexuels et reproductifs, aux études féministes et sur le genre et aux études des mouvements sociaux.
Sa contribution au projet consiste en une recherche à méthodes mixtes sur les voyages domestiques d’avortement en Italie pendant une période de 12 mois au cours des troisièmes et quatrièmes années du projet.
David Palma
analyste quantitatif
David Palma est médecin et chercheur au Département d’épidémiologie de l’Agence de santé publique de Barcelone, spécialisé dans les services de dépistage du VIH/IST, la santé sexuelle et la méthodologie de recherche. Il est actuellement titulaire d’un doctorat. Étudiant à l’Institut de soins et de recherche en santé publique (CAPRHI) de l’Université de Maastricht et travaillant au sein du Consortium espagnol de recherche biomédicale en épidémiologie et santé publique. Auparavant, il a fait une maîtrise en santé publique à l’Universitat Pompeu Fabra/Universitat Autónoma de Barcelona, une maîtrise en sexualité à l’Universidad de Santiago du Chili et a étudié la médecine à l’Universidad Católica de Chile. David a travaillé sur des programmes de prévention du VIH et des entités communautaires au Chili, ainsi que sur la défense des droits à l’avortement au Chili de 2015 à 2017. Il travaille comme analyste quantitatif pour le projet BAR2LEGAB depuis novembre 2021.